Le sommeil après la guerre : restaurer le corps et l’esprit
La guerre laisse des traces non seulement dans la mémoire, mais aussi dans le corps. De nombreux anciens combattants et civils ayant vécu les bombardements ou la perte d’êtres chers souffrent de troubles du sommeil. Sans repos de qualité, le corps ne se régénère pas et le mental devient plus fragile.
Pourquoi le sommeil est essentiel
Le sommeil est le mécanisme naturel de « réparation » de l’organisme. Il stabilise le système nerveux, renforce l’immunité et restaure la mémoire ainsi que la concentration. L’insomnie chronique ou les cauchemars augmentent la fatigue et accentuent l’anxiété.
Les défis du post-conflit
Chez les vétérans et les personnes traumatisées, les troubles du sommeil sont fréquents : flashbacks, alertes nocturnes, changements de rythme de vie. D’où l’importance d’adopter des habitudes simples et sûres d’hygiène du sommeil.
Étapes pratiques
-
Routine régulière : se coucher et se lever à la même heure, même le week-end.
-
Réduire les stimulations : éteindre écrans, actualités et réseaux sociaux une heure avant le coucher.
-
Rituels apaisants : lecture, tisane, douche chaude ou exercices respiratoires.
-
Confort physique : chambre fraîche et aérée, peu de lumière et de bruit.
-
Activité diurne : marche ou exercices légers pour favoriser la fatigue naturelle.
Conclusion
Le sommeil n’est pas un luxe, mais un besoin fondamental. En prendre soin fait partie du processus de rétablissement après un traumatisme et aide à retrouver l’équilibre intérieur. Dans une société marquée par la guerre, la culture du sommeil devient un pilier de la résilience collective.
Le sommeil après la guerre : restaurer le corps et l’esprit
Lire d'autres articles du fonds
L’art comme réhabilitation : comment la créativité favorise la guérison au sein des communautés
Dans un pays marqué par la guerre, la reconstruction ne se limite pas aux soins médicaux ou à la rééducation physique.
Femmes vétéranes : défis uniques et nouvelles opportunités
Les femmes dans l’armée ne sont plus une exception. Aujourd’hui, plus de 70 000 Ukrainiennes servent dans les forces armées, occupant des postes de commandement, de sapeuses, de médecins militaires ou d’artilleuses.
Le système de “buddy” au travail : comment les collègues peuvent soutenir les vétérans
L’intégration des vétérans dans un environnement de travail civil ne se limite pas à des politiques RH ou à des formations.